Le jour où les abeilles disparaitront, l’humanité n’aura plus que quatre années à vivre
Citation attribuée probablement à tort à Albert Einstein Tweet
Depuis plusieurs dizaines d’années, les petites bêtes rayées noires et jaunes qui survolent au printemps dans les jardins du monde entier, sont en train de disparaitre. Les scientifiques n’expliquent pas encore entièrement la cause de l’ampleur de ce phénomène, mais la diminution de leur habitat – les forêts – et l’utilisation massive des pesticides par l’agriculture semblent être largement responsables. Sans les abeilles, la moitié des rayons de nos supermarchés seraient vides… Preuve de leur rôle indispensable : à travers le monde, les hommes tentent déjà de pallier à leur disparition.
Vers une pollinisation manuelle : les hommes-abeilles
Dans les vergers de la province chinoise Sichuan, à l’heure de la pollinisation, un drôle de spectacle se déroule : ce ne sont pas les abeilles qui butinent mais les hommes qui grimpent dans les arbres pour polliniser à la main chacune des fleurs. Rien de surprenant ici où les abeilles se font rares depuis la fin des années 1980, cette scène est devenue habituelle. C’est un travail minutieux et acrobatique : le pollen est déposé sur une mine de crayon fixée au bout d’une tige en bois. Si les hommes abeilles les plus expérimentés parviennent à polliniser un arbre en trente minutes, il reste impossible de rivaliser avec une ruche capable de butiner trois millions de fleurs en une seule journée ! La pollinisation manuelle permet de croiser les variétés et promet des arbres chargés de fruits, mais la main d’œuvre devient de plus en plus coûteuse.
Les alternatives à la pollinisation par les abeilles
Des chercheurs américains se sont eux aussi penchés sur le problème et planchent sur une solution : les RoboBees. 3 cm de long, 80 mg, 120 battements d’ailes par seconde, un appendice pollinisateur, ces petits insectes artificiels ont les caractéristiques des abeilles. Le défi réside dans le moyen de les alimenter, mais surtout dans la façon de les faire naviguer, individuellement ou au sein d’un groupe de milliers d’individus. Comment faire adopter à ces mini-robots le comportement social inhérent à la ruche ? Des interrogations qui restent encore sans réponse.
La solution ne serait-elle pas de protéger les abeilles ?
Face à la disparition des abeilles, l’homme déploie toute l’énergie et la créativité dont il est capable pour enrayer ce phénomène qu’il a engendré. Voilà qui laisse songeur… Ne serait pas plus judicieux de prendre le problème au début et de changer certains de nos modes d’action ? Et si on commençait d’abord par protéger les abeilles ? Un petit goût de mieux vaut prévenir que guérir…
bigbang affectionne particulièrement les abeilles qui sont un maillon essentiel de la biodiversité. Ce n’est donc pas un hasard si nous avons fait de Miel et Miels un miel de terroir haut-de-gamme.